Médicaments anti obésité : fonctionnement, suivi médical et conseils pratiques

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L’essentiel à retenir : les médicaments anti obésité comme le Mounjaro ne sont pas une solution miracle. Ils doivent s’accompagner d’une alimentation équilibrée et d’activité physique régulière et adaptée avec un suivi médical strict. Sans cela, jusqu’à 40 % de la perte de poids est musculaire, compromettant le maintien à long terme. Le coût mensuel varie entre 200 et 300 €, sans prise en charge par l’Assurance Maladie en France.

L’obésité est une maladie chronique complexe, pas un manque de volonté. Les médicaments anti obésité comme Mounjaro ou Wegovy agissent sur les hormones de l’intestin pour réduire la faim, mais leur accès est strictement encadré par l’ANSM et la HAS. Dans cet article, vous découvrirez comment ils fonctionnent, les critères d’accès (niveau d’obésité, âge), les effets secondaires (nauséesvomissementsdiarrhées), la perte musculaire possible, les limites réelles et le suivi médical nécessaire. Des infos claires et sourcées HAS/ANSM 2024 pour une décision éclairée et personnalisée, sans jugement.

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L’obésité, une maladie chronique complexe : le point sur la situation

Définir l’obésité : bien plus qu’une question de poids

L’obésité est une maladie chronique complexe. Une maladie chronique est une maladie qui évolue sur le long terme, qui n’est généralement pas guérissable définitivement, mais qui peut être contrôlée grâce à un suivi médical et des traitements adaptés. Par exemple, le diabète, l’hypertension artérielle ou l’asthme sont des maladies chroniques.

Pour évaluer l’obésité, les médecins utilisent d’abord l’IMC (Indice de Masse Corporelle).

L’IMC est un calcul qui intègre le poids et la taille : IMC = poids en kilogrammes ÷ taille en mètres².

On parle d’obésité lorsque l’IMC est supérieur ou égal à 30.

Cependant, l’IMC présente des limites, car il ne distingue pas la masse musculaire (le poids des muscles) de la masse grasse (le poids de la graisse).

C’est pourquoi d’autres mesures permettent d’affiner l’évaluation de l’état de santé, comme :

Le tour de taille : mesure de la graisse abdominale, un indicateur important du risque cardiovasculaire.

L’analyse de la composition corporelle : examen qui détermine précisément la proportion de muscles, de graisse et d’eau dans le corps.

L’évaluation clinique globale : prise en compte des antécédents médicaux, de l’historique de la prise de poids, des symptômes, du mode de vie et des facteurs de risque associés.

Ces éléments permettent au médecin de poser un diagnostic précis et d’adapter la prise en charge.

Les complications de l’obésité sont nombreuses :

Maladies du cœur et des vaisseaux sanguins : hypertension (tension trop élevée), accidents vasculaires cérébraux (AVC)

Diabète de type 2 (taux de sucre trop élevé dans le sang)

Certains cancers (sein, côlon…)

L’INSERM souligne l’interaction de facteurs génétiques, environnementaux et comportementaux dans le développement de l’obésité.

Un enjeu de santé publique mondial et en France

Selon l’OMS, plus d’un milliard de personnes vivaient avec une obésité en 2022, et les projections estiment que 1,5 milliard de personnes seront concernées d’ici 2035 dans le monde. En France, l’étude OFÉO 2024 montre que 48,8 % de la population adulte est en surpoids ou obèse, et que 18 % des adultes présentent une obésité (environ 6 millions de personnes).

Les médicaments anti obésité, comme Mounjaro (commercialisé depuis novembre 2024), agissent principalement sur la régulation de l’appétit.

Ils reproduisent l’action de deux hormones naturelles produites par l’intestin après un repas :

le GLP-1 (hormone qui ralentit la digestion et réduit la faim),

le GIP (hormone qui augmente la sensation de rassasiement).

Ces hormones envoient un signal au cerveau indiquant que l’organisme a reçu suffisamment d’aliments. Cela réduit la faim, augmente la satiété et entraîne, selon les essais cliniques, une perte de poids moyenne de 15 à 20 %.

Ces traitements sont réservés à des situations précises :

IMC ≥ 30, ce qui correspond à une obésité,

ou IMC ≥ 27 en présence d’une complication médicale liée au poids, comme le diabète de type 2.

L’ANSM (Agence nationale de sécurité du médicament) rappelle que ces médicaments doivent être prescrits par un médecin généraliste ou spécialiste, et seulement après l’échec d’une prise en charge initiale basée sur l’alimentation et l’activité physique.

Ils ne sont pas remboursés (coût moyen de 200 à 300 € par mois) et s’intègrent toujours dans une prise en charge médicale globale, incluant un suivi régulier, un accompagnement nutritionnel et une activité physique adaptée.

Comment fonctionnent les nouveaux médicaments contre l’obésité ?

Le rôle clé des hormones intestinales

Le GLP-1 est une hormone naturellement produite par l’intestin après un repas. Son rôle est d’envoyer un signal au cerveau pour indiquer que l’organisme a reçu suffisamment d’aliments. Elle contribue ainsi à réduire la sensation de faim et à favoriser la satiété (le fait d’être rassasié).

Après un repas, cette hormone se fixe sur des récepteurs situés dans les zones du cerveau qui régulent l’appétit. Les médicaments anti obésité dits « agonistes du GLP-1 » reproduisent cette action :

ils diminuent la sensation de faim,

ils renforcent la sensation de satiété.

Ces traitements ralentissent également la vidange gastrique, c’est-à-dire le temps nécessaire pour que l’estomac se vide après un repas. Cela prolonge la sensation de rassasiement au cours de la journée.

Ils restent toutefois un complément d’une prise en charge globale : alimentation équilibrée, activité physique adaptée et suivi médical. Ils ne remplacent pas ces mesures.

Les effets secondaires les plus fréquents sont digestifs (nauséesvomissements). Ils sont, dans la majorité des cas, temporaires et diminuent en deux à trois semaines. En France, les médicaments disponibles de cette classe sont Wegovy et Saxenda.

En moyenne, ces traitements permettent une perte de poids de 15 à 20 % du poids initial selon les études. Cependant, une partie de cette perte concerne la masse musculaire, pouvant représenter jusqu’à 40 % de la perte totale (contre environ 25 % lors d’un régime classique).

Cela explique l’importance d’un programme d’activité physique adapté, visant à maintenir la masse musculaire au cours du traitement.

La double action de Mounjaro

Mounjaro, disponible depuis novembre 2024, cible à la fois deux hormones : le GLP-1 et le GIP. Cette double action améliore le contrôle du taux de sucre dans le sang et la perte de poids.

Particulièrement efficace en cas d’obésité avec diabète de type 2 (excès de sucre dans le sang) : 90 % des patients perdent au moins 5 % de leur poids (moyenne 15 à 20 %), et le taux de sucre dans le sang diminue significativement.

Ces traitements sont prescrits par des médecins spécialistes ou par des médecins généralistes, après plusieurs mois (6 à 12 mois) de suivi médical régulier et de mise en place de nouvelles habitudes de nutrition et d’activité physique. Un suivi continu et régulier permet d’ajuster la dose et de surveiller les effets indésirables.

Trois piliers essentiels :

Régime nutritionnel équilibré et personnalisé

Activité physique adaptée régulière

Suivi médical rapproché

Coût : 200 à 300 €/mois, non remboursé. L’ANSM surveille l’usage de ces médicaments pour éviter les détournements (usage esthétique notamment). L’INSERM étudie des traitements personnalisés via l’analyse de variants génétiques.

Femme en surpoids dans son canapé qui rigole

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Quels sont les médicaments anti obésité disponibles en France ?

La nouvelle génération de traitements injectables

Les médicaments anti obésité imitent les hormones intestinales pour réduire votre appétit et augmenter votre sensation de satiété.

Le GLP-1, hormone sécrétée après les repas, est imité par Saxenda et Wegovy. Mounjaro va plus loin : il combine GLP-1 et GIP pour une efficacité accrue. D’ailleurs, l’OMS les inclut dans sa liste de médicaments essentiels depuis 2025.

Important : les médecins spécialistes et les médecins généralistes peuvent les prescrire, après 6 mois de modifications nutritionnelles et d’une activité physique. Un suivi médical strict est requis. Pas d’automédication possible.

Nom commercial (Molécule) Comment ça fonctionne Perte de poids moyenne observée Statut de remboursement en France
Saxenda Imite l’hormone GLP-1 5 à 10 % du poids initial en 56 semaines Non remboursé
Wegovy Imite l’hormone GLP-1 Environ 15 % du poids initial en 68 semaines Non remboursé (négociations en cours)
Mounjaro Imite 2 hormones : GLP-1 et GIP Entre 15 et 20 % du poids initial en 72 semaines Non remboursé

Ces données proviennent d’essais cliniques. Le tirzépatide est 47 % plus efficace que le sémaglutide dans certaines études. Mais tous ces traitements nécessitent un régime équilibré et une activité physique régulière. Le remboursement est absent en France pour l’obésité, sauf pour Wegovy dont les négociations sont en cours.

Et les autres médicaments (Orlistat, Mysimba) ?

L’orlistat bloque l’absorption des graisses dans l’intestin. Il nécessite une ordonnance et peut causer des selles grasses (effet secondaire gênant mais sans gravité).

Le Mysimba n’est pas commercialisé en France en raison de risques psychiatriques et cardiaques signalés par l’ANSM.

Un accès très encadré : pour qui et dans quelles conditions ?

Les médicaments anti obésité ne sont pas une solution de facilité. Ils s’inscrivent dans une prise en charge médicale encadrée par la HAS, avec un suivi régulier pour ajuster le traitement et surveiller les effets secondaires.

Ces médicaments ne sont pas des produits de confort. Ils sont réservés à des situations d’obésité précises, après l’échec d’une prise en charge nutritionnelle et comportementale bien conduite pendant plusieurs mois.

La HAS les réserve après six à 12 mois de suivi nutritionnel et d’activité physique, avec moins de 5 % de perte de poids. Le GLP-1 ralentit la vidange gastrique pour réduire la prise alimentaire. Mais ces traitements complètent un régime équilibré et une activité physique régulière, sans remplacer ces fondamentaux.

Des critères de prescription stricts définis par les autorités

L’ANSM impose des critères stricts pour éviter tout usage inapproprié :

IMC ≥ 35 kg/m² (obésité sévère), évalué après une prise en charge nutritionnelle de six mois sans perte significative

Moins de 65 ans (les cas au-delà nécessitent une évaluation spécifique des risques)

Tout médecin peut prescrire depuis juin 2025, après une formation aux protocoles spécifiques

Suivi médical mensuel obligatoire pour ajuster le dosage et surveiller les effets

La perte musculaire associée atteint jusqu’à 40 % (contre 25 % en régime classique), d’où l’importance d’un accompagnement physique renforcé. Les effets gastro-intestinaux (nausées, diarrhées) concernent 73 % des patients. Sources : ANSM et HAS.

Depuis le 23 juin 2025, la prescription initiale et le renouvellement de ces médicaments sont autorisés pour tout médecin, dans le respect des indications de leur autorisation de mise sur le marché (AMM).

Qu’en est-il du remboursement ?

Actuellement non remboursés (200 à 300 €/mois). Le coût élevé est un obstacle majeur, bien que certaines mutuelles puissent prendre en charge partiellement selon les contrats. La HAS a émis un avis favorable en 2024, mais le remboursement dépend des négociations tarifaires en cours.

L’ANSM rappelle que l’usage est strictement réservé aux cas d’obésité pathologique, non à des fins esthétiques.

Quels sont les effets indésirables et les risques à connaître ?

Les troubles gastro-intestinaux : les plus fréquents

Les traitements contre l’obésité, tels que le tirzépatide et le sémaglutide, agissent en ciblant le récepteur du GLP-1, une hormone qui régule l’appétit et la sensation de satiété.

Leur mécanisme ralentit la vidange gastrique, ce qui provoque ballonnements, éructations, reflux ou sensations de plénitude. Ces troubles, généralement légers, apparaissent au début et s’atténuent avec le temps.

Principaux effets secondaires :

Nausées (22 % des patients)

Vomissements

Diarrhées (12 à 17 %)

Constipation (8 %)

Douleurs abdominales

73 % des patients rapportent ces symptômes. En cas de vomissements ou de diarrhées sévères, une déshydratation peut survenir, surtout chez les personnes fragiles ou âgées. Une hydratation adéquate et une augmentation progressive des doses (par exemple 0,25 mg par semaine) atténuent souvent ces effets. Les médecins recommandent de commencer par des doses faibles.

Les risques plus rares mais sérieux

Des cas d’inflammation du pancréas (pancréatite), de problèmes graves au foie ou de calculs biliaires ont été signalés, bien que rares. Un suivi régulier avec des examens sanguins permet de détecter ces complications tôt.

Consultez immédiatement en cas de douleurs abdominales intenses, de jaunisse (peau qui jaunit) ou de vomissements persistants. Ces traitements nécessitent un suivi médical strict pour garantir leur sécurité.

Au-delà de la perte de poids : l’enjeu de la masse musculaire et du long terme

Attention à la perte de masse musculaire

Les médicaments anti obésité, comme le sémaglutide, entraînent une perte musculaire importante. Jusqu’à 40 % de la masse perdue est musculaire, contre 25 % en régime classique.

Le muscle est métaboliquement actif : il brûle des calories au repos. Sa perte complique le maintien du poids et affecte l’immunité, la glycémie et la mobilité. Vous perdez de la force pour les activités quotidiennes, surtout en vieillissant. La préservation musculaire est donc essentielle pour votre métabolisme et votre santé globale.

Comment limiter cette perte ? Combinez renforcement musculaire et activité aérobie. Une alimentation protéinée (1,2 à 2 g/kg de poids corporel) avec œufs, poulet ou légumineuses est recommandée. Répartissez 25 à 30 g de protéines par repas pour maximiser la synthèse musculaire. Deux séances hebdomadaires d’activités physiques adaptées stimulent la dépense énergétique au repos, facilitant le maintien du poids.

Et après l’arrêt du traitement ? La question du maintien

Ces médicaments ne guérissent pas l’obésité, qui reste une maladie chronique. Sans suivi approprié, 70 % des patients reprennent du poids après l’arrêt, menaçant les résultats obtenus et augmentant les risques de complications métaboliques comme l’hypertension ou le diabète de type 2.

Le véritable succès du traitement ne se mesure pas seulement aux kilos perdus, mais à votre capacité de maintenir un poids santé sur le long terme grâce à de nouvelles habitudes de vie.

L’ANSM exige un suivi par un médecin généraliste, médecin spécialiste des hormones (endocrinologue) ou un médecin nutritionniste, associé à un régime équilibré et une activité physique adaptée. Un suivi régulier, à un rythme défini avec votre médecin, permet d’ajuster le traitement et de surveiller votre masse musculaire et graisseuse, garantissant une perte de poids saine et durable.

Femme en surpoids en forêt qui est heureuse

Médicament pour l’obésité : une aide précieuse, mais pas une solution miracle

Un outil dans une stratégie globale

Les médicaments anti obésité (tirzépatide, sémaglutide) agissent sur GLP-1/GIP pour réguler l’appétit et augmenter la satiété. Ils ne suffisent pas seuls et doivent s’inscrire dans une approche globale.

90 % des patients perdent au moins 5 % de leur poids initial.

Les piliers d’une prise en charge réussie :

Suivi médical régulier avec un médecin

prise en charge nutritionnelle, adaptée à vos besoins

Activité physique avec renforcement musculaire

Soutien psychologique pour les comportements alimentaires

La perte musculaire (jusqu’à 40 %) affecte votre métabolisme : l’activité physique limite cet effet indésirable.

Le dialogue avec le médecin : une étape incontournable

Ces traitements peuvent être prescrits en cas de difficultés ou en l’absence de l’atteinte des objectifs fixés avec votre médecin, et après 6 à 12 mois de prise en charge nutritionnelle et d’activité physique (6 mois), selon les recommandations HAS

Points à connaître :

Prescription médicale par le médecin généraliste ou spécialiste (ANSM)

Non remboursés (200 à 300 €/mois), coût élevé

Suivi strict pour surveiller les effets indésirables (73 % de troubles gastro-intestinaux)

Auto-médication interdite : risques graves (inflammation du pancréas, problèmes de foie, ou de vue)

Votre succès dépend de la collaboration avec l’équipe pluridisciplinaire en charge de votre prise en charge médicale. Et c’est une collaboration active : vous devez suivre les recommandations nutritionnelles, pratiquer une activité physique régulière et respecter les rendez-vous de suivi.

Les médicaments anti obésité sont des thérapeutiques intéressantes quand elles sont prescrites selon les recommandations, mais pas des solutions miracles. Leur efficacité dépend d’une approche globale : suivi médical, alimentation équilibrée, activité physique et soutien psychologique. Consultez toujours un médecin pour une prescription adaptée. Le vrai succès réside dans l’équilibre durable de vos habitudes de vie.

FAQ

Quel est le meilleur médicament pour perdre du poids ?

D’après les recommandations de la HAS et de l’ANSM, il n’existe pas de « meilleur » médicament universel. L’efficacité dépend de vos caractéristiques individuelles et de vos comorbidités.

Le tirzépatide (Mounjaro) montre une perte de poids moyenne de 15 à 20 % dans les essais cliniques, contre 15 % pour le sémaglutide (Wegovy). Mais ces traitements ne sont prescrits qu’en deuxième intention, après échec d’un suivi nutritionnel et d’activité physique.

La prescription se fait toujours en consultation avec un médecin, en tenant compte de votre historique médical et de vos objectifs.

Qui peut prendre Xénical ?

Xénical (orlistat) est un médicament utilisé pour l’obésité, mais il est moins prescrit aujourd’hui. Il est indiqué pour les personnes ayant un IMC ≥ 30 (obésité) ou ≥ 27 (surpoids) avec d’autres problèmes de santé comme le diabète selon EMA.

Son mécanisme consiste à bloquer l’absorption des graisses, mais il peut causer des effets secondaires digestifs (selles grasses, notamment). En France, il est disponible sur prescription, mais les recommandations de l’ANSM privilégient désormais les agonistes du GLP-1 pour leur efficacité supérieure.

Pourquoi Wegovy fait maigrir ?

Wegovy contient du sémaglutide, une molécule qui imite le GLP-1, une hormone naturelle produite par l’intestin après un repas. Cette hormone signale à votre cerveau que votre estomac est plein.

Concrètement, c’est comme si votre cerveau recevait un message : « Plus de nourriture, merci ! » Cela réduit l’appétit et augmente la sensation de satiété. Ainsi, votre consommation alimentaire diminue naturellement, facilitant une perte de poids progressive et durable.

Ozempic est-il prescrit pour l’obésité ?

Ozempic est une formulation de sémaglutide approuvée pour le diabète de type 2, pas pour l’obésité. En France, le traitement spécifique pour l’obésité est Wegovy, qui contient une dose plus élevée de sémaglutide.

La prescription doit toujours correspondre à l’indication officielle pour éviter des risques inutiles.

Quel est le médicament le plus efficace contre l’obésité ?

Actuellement, le tirzépatide (Mounjaro) est le médicament le plus efficace pour la perte de poids, avec une moyenne de 15 à 20 % de réduction du poids initial selon les études. Cet avantage est surtout observé chez les personnes atteintes d’obésité et de diabète de type 2.

Pour les autres cas, Wegovy (sémaglutide) reste très efficace (environ 15 %). Tous ces traitements doivent s’accompagner d’un suivi médical et d’un mode de vie sain pour maximiser les résultats, comme le souligne la HAS en 2024.

le plus important reste surtout la bonne prise en charge au bon moment pour chaque situation médicale individuelle

Comment perdre 10 kilos très vite ?

Perdre 10 kilos « très vite » n’est pas recommandé. Cela peut nuire à votre santé : perte musculaire, déséquilibres nutritionnels, reprise de poids (effet yo-yo).

Les professionnels de santé conseillent une perte progressive (0,5 à 1 kg par semaine) via une alimentation équilibrée et une activité physique régulière. Les médicaments anti obésité ne sont pas des solutions express : ils sont réservés à des situations précises et doivent être combinés avec des changements de vie durables.

Rapide ≠ durable. Et surtout, pas sûr pour votre santé.

Quel est le prix d’une boîte de Xenical ?

Le prix d’une boîte de Xénical (orlistat) varie selon la posologie, mais il est généralement inférieur à 50 euros pour 84 gélules de 120 mg.

En comparaison, les médicaments comme Wegovy ou Mounjaro coûtent entre 200 et 300 euros par mois, sans remboursement en France.

Quelle est la gélule amaigrissante la plus efficace ?

Il n’existe pas de solution miracle, et le terme « gélule amaigrissante » est trompeur : les médicaments les plus efficaces contre l’obésité (Wegovy, Mounjaro) sont des injections, pas des gélules.

Xénical (orlistat) est une gélule, mais son efficacité est modeste (5 à 10 % de perte de poids) et il présente des effets secondaires digestifs. Aucune gélule ne remplace une approche globale : suivi médical, alimentation adaptée et activité physique restent les piliers d’une perte de poids saine et durable, comme le recommande l’ANSM.

Est-ce que Xenical fait maigrir ?

Oui, Xénical (orlistat) permet une perte de poids modeste, en moyenne 5 à 10 % du poids initial sur 1 an. Son mécanisme consiste à bloquer l’absorption des graisses dans l’intestin.

Cependant, cet effet est limité par des effets secondaires gênants (selles grasses, crampes abdominales), et il est moins efficace que les nouveaux traitements injectables comme Wegovy. Son utilisation reste possible sous surveillance médicale, mais elle n’est plus la première option recommandée par la HAS.