Face à une difficulté à respirer (dyspnée) due au stress, comment réagir ?

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Lorsque l’on subit une situation de stress, une sensation de manquer d’air, voire de suffoquer peut survenir. Ce phénomène de gêne respiratoire se nomme la dyspnée. Comment l’expliquer ? Comment se traduit-elle ? Que faire en cas de crise ? Enfin, quelles sont les méthodes pour soigner la dyspnée due au stress ? Chez Qare, on répond à toutes vos interrogations.

Pourquoi le stress induit-il une modification de la respiration ?

Lorsque notre cerveau perçoit une situation de stress, le système nerveux limbique, qui gère nos fonctions vitales, prend le contrôle. Une réponse au stress se met en place automatiquement. Notre organisme se met dans un stade d’alerte. Cela implique notamment que l’apport sanguin est redirigé vers nos organes vitaux. Divers symptômes apparaissent tels que :

  • Une accélération du rythme cardiaque
  • Une tension musculaire
  • Une sudation

L’accélération des battements du cœur engendre une augmentation de la fréquence respiratoire.

Comment se traduit le phénomène de dyspnée liée au stress ?

La dyspnée est un terme désignant une gêne respiratoire provoquant une sensation d’inconfort. Ce phénomène peut survenir en cas de stress intense, d’anxiété ou de crise de panique.

Notre psychisme et notre respiration sont liés. Plus notre cerveau émotionnel s’emballe, et plus notre corps réagit avec notamment une accélération de la respiration. Un sentiment d’essoufflement voire d’étouffement peut s’installer. On va donc intuitivement accélérer notre respiration, c’est ce qu’on appelle l’hyperventilation. Dans ce cas de figure, la respiration, bien que très rapide, devient dysfonctionnelle.

Le phénomène de dyspnée liée au stress est une mécanique qui s’auto-alimente par le sentiment d’angoisse provoqué par la sensation de manquer d’air.

A noter : Au delà du facteur stress, la survenue d’une dyspnée peut être due à un problème cardiaque ou pulmonaire.

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Quels sont les difficultés respiratoires liées au stress ?

L’hyperventilation ou respiration dysfonctionnelle

L’hyperventilation se traduit par une dyspnée, gêne respiratoire, mêlée à une tachypnée, une augmentation de la fréquence et du volume respiratoire. Lorsqu’elle se manifeste, les échanges gazeux pulmonaires sont altérés :

  • L’apport en oxygène est trop excessif
  • Le rejet du dioxyde de carbone est supérieur aux besoins de l’organisme

La chute du gaz carbonique sanguin peut engendrer divers symptômes tels que :

  • Une sensation de fatigue
  • Des vertiges
  • Des troubles de la vision
  • Des bouffée de chaleur
  • Un évanouissement

La respiration thoracique

La respiration thoracique se distingue de la respiration abdominale, aussi appelée diaphragmatique. Cette dernière représente le mode respiratoire au repos.

Lors d’un effort ou en cas de stress, on a tendance à adopter une respiration thoracique. La poitrine se gonfle et les épaules se surélèvent. Les mouvements respiratoires ne descendent pas jusqu’au diaphragme. La respiration reste superficielle. Notre corps ne reçoit pas l’intégralité de ses besoins en oxygène.

La crise d’asthme

Les causes des crises d’asthme sont souvent pluri-factorielles. Parmi celles-ci, on retrouve notamment le facteur stress. Dès lors, une dyspnée survient, accompagnée de sifflements respiratoires. La crise d’asthme peut s’aggraver rapidement avec une gêne respiratoire particulièrement sévère. Dans ce cas, il est nécessaire de se rendre à l’hôpital pour une prise en charge rapide.

En cas d’asthme, un suivi médical permet de comprendre les causes des crises afin d’avoir le traitement adéquat, généralement à base d’anti-corticoïdes.

Dyspnée due au stress : quels sont les risques ?

La survenue d’une crise de panique

La dyspnée ressentie durant un moment stressant agit comme un cercle vicieux. La sensation de manquer d’air peut augmenter la sensation d’angoisse et mener à une crise de panique. Environ 25% des personnes souffrant d’hyperventilation souffrent d’un trouble panique.

Un renforcement du sentiment d’anxiété

Lorsque l’on a vécu un premier épisode de dyspnée liée à un stress intense ou une crise d’angoisse, certains vont développer une anxiété liée à la survenue de ces épisodes. L’anxiété n’est donc plus seulement liée à un sujet extérieur, mais aussi à la survenue de la crise en elle-même. La conscience de son anxiété nous rend plus anxieux.

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Comment bien réagir en cas de dyspnée liée à une crise d’angoisse ?

Dès les premiers symptômes d’une crise d’angoisse, si vous êtes dans un lieu public, mettez-vous à part, dans un endroit calme le temps que les symptômes s’atténuent. Si vous le pouvez, restez avec une personne de confiance.

Si vous souffrez d’hyperventilation, vous pouvez utiliser un sac en papier afin de respirer dedans. Cela permettra d’augmenter son apport en gaz carbonique, de façon à pallier le manque.

L’utilisation d’un sac en papier doit se faire seulement pendant quelques minutes, et doit être arrêtée dès lors que la respiration retrouve un rythme normal.

Comment soigner une dyspnée due à de l’anxiété ?

Le suivi psychologique est essentiel. Il permet de comprendre la cause de l’anxiété et d’apporter des méthodes pratiques afin de diminuer l’intensité et la fréquence des crises.

En parallèle, des exercices de respiration chez un kinésithérapeute peuvent être envisagés. Enfin, certaines pratiques de sophrologie, comme la cohérence cardiaque, ou encore le yoga et la méditation peuvent aider à calmer l’anxiété et à mieux gérer sa respiration.

Enfin, le mode de vie joue un rôle essentiel. Pensez à :

  • Pratiquer une activité physique régulière afin de baisser votre niveau de stress
  • Dormir suffisamment
  • Éviter la consommation d’alcool et de caféine
  • Arrêter la consommation de tabac