Colique hépatique: causes, symptômes et traitements

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Vous raffolez des repas de familles et autres banquets forts agréables, mais problème: une vive douleur vous empêche de profiter de la fin de journée. Votre corps vous signale qu’il ne parvient pas à suivre vos velléités en matière d’hédonisme culinaire. Pas de panique: si ces douleurs par leur intensité vous inquiètent, elles cesseront d’elles même et dans la majeure partie des cas n’engendrent pas de complications. La colique hépatique, de son nom intime lithiase biliaire, est transitoire et passera la plupart du temps avec l’élimination de l’apport nutritif élevé et son pic de cholestérol associé.

Colique hépatique : douleur et symptômes

Colique hépatique : une douleur aiguë

C’est la douleur caractéristique des calculs biliaires qui le plus souvent vous permettra de vous rendre compte de leur présence. Il s’agit d’une douleur vive et soudaine, qui est de courte durée : entre 30 minutes et quelques heures. Elle se situe sous les côtes sur le côté droit de votre abdomen vous faisant penser à une douleur au foie, et peut être irradiante jusque dans le dos, sous l’omoplate, et jusqu’à l’épaule. Même si cette douleur soudaine vous paraît intense et vous surprend, elle n’est dans la très grande majorité des cas pas grave et ne se reproduira peut-être pas.

Quels sont les symptômes et signes de la colique hépatique ?

Le plus souvent, ces calculs sont indolores et asymptomatiques : il n’y a donc pas de colique hépatique. Selon les études de l’Assurance maladie, ils représentent 80% des lithiases vésiculaires. Si la douleur vous prend, il s’agit là du premier symptôme. D’autres symptômes existent, mais ne sont pas systématiques.

C’est ainsi que vous pourrez ressentir :

  • Des nausées voire des vomissements
  • Une gêne à la respiration ( vous demandant de respirer moins profondément dans le but de l’atténuer)

Reconnaître l’urgence et les complications

En cas d’obstruction prolongée, ou si les calculs descendent le canal partant de la vésicule biliaire pour atteindre celui qui rejoint les intestins (canal cholédoque, qui n’est autre que le prolongement du canal cystique), des complications peuvent se déclarer.

A ce moment-là, il est impératif que vous consultiez rapidement (en urgence) un médecin qui pourra prévenir une éventuelle infection de la vésicule biliaire ou encore une pancréatite aiguë. Ce sont des évolutions possibles de la colique hépatique dans ce cas.

Les symptômes de complications sont variés :

  • ictère (s’apparente à une jaunisse)
  • fièvre
  • perte d’appétit
  • malaise général
  • diarrhée
  • urines foncées
  • persistance de la douleur

Une grande partie de ces symptômes ressemble à ceux éprouvés pour une cirrhose, ou une fibrose très avancée. Le médecin saura orienter le diagnostic.

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Comment diagnostiquer une colique hépatique ?

Causes de la colique hépatique

Puisqu’il s’agit de caillot de cholestérol, le diabète, surpoids et obésité sont les principaux facteurs déclenchants (vous voyez venir les fameux cinq fruits et légumes par jour et les aliments à éviter du prochain paragraphe ?). Le manque d’activité physique qui y est associé, de la même manière que l’alcool sont eux aussi en cause.

A contrario, les jeûnes, pertes de poids rapides et anorexie sont de leur côté aussi responsables de coliques hépatiques : le foie métabolise plus de cholestérol lors de perte de poids, ce qui augmente sa présence dans la vésicule biliaire, par la même le risque de lithiase.

Les femmes sont plus touchées que les hommes en raison des œstrogènes et de leur impact sur le cholestérol. Femmes enceintes et traitements hormonaux (pilule, ménopause) sont alors des facteurs de risques.

L’âge altère la faculté de la vésicule à se contracter donc à expulser la bile. On estime le risque augmenté à partir de 40 ans.

Certaines maladies ou prédispositions génétiques ayant un impact sur le cholestérol, les globules rouges (la bile se forme à partir de leur dégradation), la maladie de Crohn ou la mucoviscidose peuvent engendrer des coliques hépatiques.

Diagnostic

C’est bien entendu le médecin qui pose le diagnostic. Tout d’abord grâce à un examen clinique : palpation du foie et de la région biliaire en premier lieu.
Vous devrez ensuite prendre rendez-vous pour une échographie afin de confirmer le diagnostic, identifier où sont les cailloux de cholestérol et éventuellement vérifier que les canaux ne sont pas endommagés.
Si des complications sont suspectées, une prise de sang est réalisée afin de savoir avec précision ce dont il s’agit.

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Comment soulager une colique hépatique ?

Traitement

Même si vous pensez pouvoir vous passer de la consultation une fois la douleur disparue, il est important de consulter un médecin. Vous aurez le double bénéfice de pouvoir prévenir les récidives, ainsi que de vérifier que les cailloux n’ont rien endommagé. Il serait dommage de supporter ces douleurs par habitude alors que vous pouvez vivre sans !

En premier lieu, puisque la très grande majorité des lithiases vésiculaires sont asymptomatiques, nombre d’entre elles sont détectées par hasard lors d’un examen de routine ou effectué pour une autre raison. Dans ce cas, vous n’avez rien à faire, ils sont bénins et n’entament pas votre qualité de vie.

Certaines en revanche vous alerte par leur douleur brève mais aiguë. Bien entendu, le médecin vous prescrira des antidouleurs (antalgiques et antiinflammatoires) et autres anti-vomitifs pour prendre en charge les symptômes et vous soulager. Dans certains cas, des antibiotiques seront nécessaires si une infection s’est déclarée. Pour ce qui est des traitements des causes, cela se fera au cas par cas. Dans tous les cas, un rythme de vie sain sera préconisé.

Enfin, si les coliques hépatiques deviennent chroniques, vous pouvez opter pour un retrait de la vésicule biliaire. Cela vous soulagera durablement, d’autant plus que vivre sans vésicule n’a pas un impact trop important sur votre corps (éventuellement des selles plus liquides, que le médecin pourra contrer à l’aide d’un médicament). Bonne nouvelle à ce propos : l’opération prioritaire est peu invasive puisqu’un s’agit de petites entailles par lesquelles le médecin passe des fibres optiques, réalisée en chirurgie ambulatoire. Vous serez les pieds sous la table à la maison le soir venu !

Si cette opération (cholécystectomie sous coelioscopie) est contre-indiquée, ce sera une opération classique pour vous retirer cette vésicule qui vous pose problème (laparotomie).

Quels sont les aliments à éviter en cas de calculs biliaires ?

S’ils vous occasionnent des douleurs abdominales, la première chose à mettre en place est de suivre un régime alimentaire sain qui sera le premier remède naturel : pauvre en graisses, sucre et sel, et riche en fibres. A éviter donc les aliments riches à chaque repas si vous êtes très gourmand. Cela aura en outre de multiples bénéfices, notamment en évitant une stéatose hépatique ainsi que tous les risques liés au surpoids ou au cholestérol.

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Pour aller enccore plus loin, vous pouvez remplacer les graisses saturées par de bons gras (huile d’olive à la place du beurre, par exemple), ainsi que du côté des protéines, privilégier les maigres (poulet, poissons) aux viandes rouges.

La pratique d’une activité sportive est aussi très efficace et recommandée. C’est le moment de tester la dernière activité à la mode ou ce sport dont vous rêviez depuis longtemps ! Le but : diminuer votre taux de cholestérol et retrouver l’énergie de vos 20 ans!